Inspidora: Donna
Donna
Donna pleurait, montrait ses armes,
Rage de vie du fond des larmes.
Lèvres tremblantes, cirées de rouge,
Au gout acide, violent courroux.
Donna pleurait !
Question posée sur l'existence,
A quoi bon une confiance.
Chercher moult tracas,
S'y perdre jusqu'au las.
Donna songeait !
Trop de troubles, ailleurs,
Bruit de fond, clameur,
Inélégance en vrille,
Povs' eux, pov' drille.
Donna sombrait !
Pourtant la chose tintait,
Tumultueux flot coulait,
Existence d'un rêve,
Voulu là sans trêve.
Donna aimait !
Putain de vie, moments stupides,
Glanés au gré de l'insipide.
Ne pas fléchir, et revenir,
A la moisson d'un vrai désir.
Donna voulait !
Profondeur noire devenait pastel,
Couleurs de vie, instants pour elle,
Envie de rire et d'estomper,
Moments durs, et tant gâchés.
Donna vivait !
Ultime soupir, vétilles passées,
Chercher la brise presque sucrée,
Lancinantes larmes de joie,
Loin des affres de son roi.
Donna brillait !
Enfin sourire et lèvres carmin,
Plus de soupirs et un demain.
Jours meilleurs à d'autres cieux,
L'absolu brille, à voir ses yeux.
.
Donna était à nouveau, Donna
@Evanescence